
Alice De Andrade
Cinéaste, réalisatrice, scénariste et productrice d’une œuvre cohérente, construite entre le Brésil, Cuba et la France, primée tant au Brésil qu’à l’étranger. Titulaire d’une Maîtrise et d’un Master en Valorisation des Patrimoines Cinématographiques de l’Université Paris VIII et de l’Université de São Paulo (ECA-USP), Alice a été coordinatrice technique de la restauration numérique de l’œuvre complète de Joaquim Pedro de Andrade. Elle a également conçu et organisé le 1er Taller de Altos Estudios en Restauración Fílmica à l’EICTV, contribuant ainsi à la classification des Actualités Cinématographiques Latino-Américaines de l’ICAIC, réalisées par Santiago Álvarez, en tant que Mémoire du Monde par l’UNESCO. Elle travaille actuellement à la restauration de l’œuvre de Jorge Bodanzky et a déjà restauré en 4K les longs-métrages IRACEMA, sélectionné au Festival de Berlin, et TROISIÈME MILLÉNAIRE.
Son film Histoires Croisées sera diffusé mardi 11 novembre à 16h au CGR Dragon.
Les films de Jorge Bodanzky qu’elle a restauré seront également diffusés au CGR Dragon  : Iracema en ouverture du festival le vendredi 7 novembre à 20h, Troisième Millénaire le dimanche 9 novembre à 18h30

Rémi Lainé
Rémi Lainé est documentariste et reporter. Il alterne les coproductions internationales, les films intimistes et une approche singulière d’affaires retentissantes.
Parmi ses dernières réalisations : Tant qu’ils ne retrouvent pas le corps (série 3×52’, ARTE, 2023), Marcus Klingberg, un Pur Espion (75’, France Télévisions, 2022), Il était une fois Daniel Blake (55’, ARTE, 2021), Pôle Emploi, être ou savoir-être (55’, France Télévisions, 2021), La Rançon – enquête sur l’industrie du kidnapping (95’, ARTE, 2017).
Après quelques années dans la presse écrite, il fait ses premières armes à la télévision au début des années 1990 aux côtés de Daniel Karlin, spécialiste des sagas documentaires sur les questions de société.
Formé au journalisme (CUEJ, 1981), Rémi Lainé a passé une partie de sa jeunesse en Grèce puis au Chili. Il a présidé LaScam, société des auteurs et autrices du réel, de 2021 à 2025. 
Son film Marcus Klingberg, un pur espion sera diffusé mardi 11 novembre à 11h au CGR Dragon.

Yuna Courtois
Je m’appelle Yuna et depuis toujours je suis une grande passionnée de l’art. Pendant plusieurs années j’ai fait du dessin, du théâtre, de la guitare et du chant. Après le baccalauréat je souhaite continuer sur cette lancée alors je m’engage dans une licence art du spectacle à Poitiers où je découvre la théorie du théâtre et du cinéma. Je commence à faire des tournages en ayant différents rôles (actrice, chef opératrice, régisseuse, ingénieure son et lumière) ce qui m’a permis de rencontrer énormément de professionnels du milieu et de créer des films. Après ma licence je me lance dans un service civique, à La Coursive à La Rochelle où je découvre la médiation auprès d’un public étudiant. Je travaille donc depuis octobre 2024 avec un ciné-club étudiant dans lequel je fais de la médiation, de la communication, de la programmation, du montage, de la diffusion etc… et j’adore ça ! En septembre 2025 je reprends mes études pour faire le master direction de projets et établissements culturels pour continuer sur la voie de la création de projets culturels. J’aimerais pouvoir travailler dans le milieu culturel plus tard, que ce soit dans le cinéma, l’audiovisuel ou dans la création de projets culturels en tous genres.
Le Jury Jeune

Présidente du Jury
Gabrielle Stemmer
Après des études de littérature et de montage, Gabrielle Stemmer s’est tournée vers la réalisation de formes documentaires qui interrogent les images d’archives, anciennes ou contemporaines. Elle a ainsi réalisé Clean With Me (After Dark), sélectionné et récompensé dans de nombreux festivals, ou encore la série Femmes sous algorithmes diffusé sur Arte. Son dernier film, La Grève, est un moyen-métrage de 55 minutes qui adapte l’ouvrage d’Ovidie La Chair est triste hélas. Quand elle ne travaille pas sur ses propres films, Gabrielle monte ceux des autres : elle a ainsi récemment collaboré avec Céline Devaux, Bertrand Bonello, Aude Léa Rapin et Iris Brey.

Lukas Mohs
Je m’appelle Lukas MOHS et je viens de Cologne en Allemagne. Je m’intéresse à la musique, à l’art et au cinéma. Je suis venu en France dans le cadre d’un volontariat en service civique international pour Unis-Cité, où je vais travailler avec des personnes âgées. Ce qui m’a motivé à franchir le pas, c’est le désir de renforcer l’amitié entre nos deux pays à travers des relations personnelles, de vivre de nouvelles expériences et de faire de nouvelles rencontres enrichissantes. À mon avis, c’est aussi ce qu’incarne « le Prix des Jeunes », car les films permettent d’avoir un autre regard sur le monde. Actuellement, ces qualités sont plus importantes que jamais. C’est la raison pour laquelle je me sens honoré de pouvoir participer au festival.

Satheene Enault
Satheene Enault a 17 ans et est élève en terminale au lycée Jean Dautet, où elle suit les spécialités Histoire des Arts et Humanités, Littérature et Philosophie. Depuis toujours, le cinéma occupe une place centrale dans sa vie. Ce qu’elle aime, c’est vivre les émotions, expérimenter les sensations et se projeter pleinement dans un film, qu’il soit documentaire ou fiction. Pour elle, le cinéma est un moyen de découvrir des œuvres variées et de s’ouvrir au monde. C’est dans cet esprit que Satheene a rejoint le jury du Prix des Jeunes, une belle opportunité de partager sa passion du cinéma, d’échanger, de construire un regard collectif autour des œuvres et de contribuer à leur valorisation.

Simon Diegritz
Moi, c’est Simon Diegritz. J’ai dix-huit ans et je viens d’Hambourg en Allemagne. Ici, à La Rochelle, je travaille comme volontaire international auprès des personnes agées. J’aime beaucoup photographier, écrire de la poésie contemporaine et faire de la musique, particulièrement du jazz. De plus, le cinéma a une place spéciale dans mon cœur et j’aimerais bien apprendre plus sur cette forme d’art. C’est pour cette raison que je suis très heureux de faire partie du jury cette année.

Théo Hafsi-Village
Bonjour, je suis Théo, élève redoublant en seconde du Lycée Valin. J’ai été sélectionné à FestiPREV deux fois, avec les films TeachBOT (2024) et Dopamine Facile (2025).
J’aime beaucoup l’art, plus précisément le dessin papier et digital, ainsi que les jeux vidéos indépendants et rétros. Certaines personnes me connaissent pour mon côté atypique, avec mon bonnet à l’effigie de Sonic le Hérisson, mascotte de jeux très populaire durant les années 90. Ayant un peu d’expérience dans la création de films grâce à FestiPREV, lorsque qu’on m’a parlé des Escales Documentaires j’ai vite proposé de faire partie du Jury du Prix des Jeunes. 

