Jury de la Compétition Internationale

Stéphane Mercurio – Présidente

Après des études de Droit et un passage dans l’humanitaire, Stéphane Mercurio fait une formation aux Ateliers Varan en 1992. Elle réalise alors son premier film, Scènes de ménages avec Clémentine, sur les rapports entre une femme de ménage et ses employeurs. Celui-ci est diffusé par Arte et sélectionné dans quelques festivals. En 1993, elle filme une lutte pour le logement et s’investit dans le magazine La Rue. Trois ans plus tard, elle réalise Cherche avenir avec toit, chronique sur la sortie de l’exclusion. Depuis, elle écrit et réalise des documentaires pour la télévision, mais également des films pour le cinéma.

Martin Charpentier

Né en 1973 à Caen, Martin Charpentier vit et travaille à La Rochelle depuis 2006. Publiant ses premières images alors qu’il est correspondant universitaire pour Ouest-France à Caen et Le Mans, c’est au cours de son service dans la Marine en Nouvelle-Calédonie qu’il apprend la technique photo. Après 5 années en Haute-Savoie, il ouvre son studio à Aytré, pratiquant portraits et mariages, mais aussi photos de presse, d’illustration ou d’entreprise. Il réalise depuis quelques années des portraits de groupes humains qu’il colle en taille réelle dans les écoles, centres de loisir, quartiers et villages proches de La Rochelle. Son but : mettre en valeur les personnes à travers l’humour et la poésie du quotidien, avec l’espoir de lutter contre l’individualisme, l’ignorance et la méfiance de l’autre. 

Léa Luret

Léa Luret est diplômée de l’ESSEC où elle se spécialise dans le management des médias, avant d’étudier l’Histoire de l‘Art à l’Ecole du Louvre et la Théorie du Cinéma à la Sorbonne. Après des expériences chez ARTE et en société de production de long-métrages, elle part en Inde au service artistique de l’Ambassade de France, puis en Suède, où elle participe à la production d’un festival de documentaires de création. Celui-ci fait naître sa vocation pour le cinéma du réel, à l’intersection de l’art et de la découverte. Elle vit désormais à Paris et travaille pour un studio de films d’animation franco-américain. 

Guillaume Lhommeau

Après avoir effectué une licence d’Histoire en 2018, il a obtenu son diplôme de master Direction de Projets ou Établissements Culturels en septembre dernier, à La Rochelle Université. Durant ses études, il a rédigé deux mémoires. Le premier retrace l’Histoire du cinéma sur l’île d’Oléron et le second traite de la dynamisation des territoires ruraux grâce au cinéma. Passionné par le septième art, il souhaite débuter son parcours professionnel en travaillant dans le domaine de l’exploitation cinématographique.  

Photo - Fabienne Issartel

Fabienne Issartel

Fabienne Issartel développe dès les années 90 un travail personnel autour de ses “films-promenade”. Le dispositif qu’elle met en place entre réalité et ction permet à chaque film de circonscrire poétiquement un lieu de Paris – rue de Ménilmontant Là-haut sur la montagne, la Seine État de Siège ou le canal Saint-Martin Printemps. Elle renoue avec cette pratique dans Chacun cherche son train diffusé sur France 3 et présenté aux Escales Documentaires en 2017, une digression ferroviaire poétique sur les aléas de l’accélération du monde. Qu’ils soient financés ou non par les télévisions, on retrouve toujours dans les documentaires de la réalisatrice cette volonté de révéler la dimension de « personnage » des gens filmés qui sont souvent des artistes célèbres : Marcel Landowski, Jean-Claude Casadesus, Louis Sclavis, Paul Grimault, Pierre Székely, Médéric Collignon, Boris PahorFabienne Issartel regarde ces musiciens, sculpteurs, cinéastes ou écrivains venant faire un bout de chemin devant sa caméra avec la curiosité d’un promeneur qui aime se laisser entraîner.